Festival « Je danse…donc je suis » – L’intégrale de la série « LA GRANDE OURSE & CIE » – création de Karine Saporta
27 février 2022 à 16 h 00 min - 18 h 00 min
| 17€Festival « Je danse…donc je suis » – Édition 2022
« Quel genre … de danse ? »
Danses, féminismes et philosophies
16h00 -L’intégrale de la série
« LA GRANDE OURSE & CIE »
Création de Karine Saporta
Après le succès remporté par la présentation dans la rue (Espace d’art – KAGE) des différents épisodes/constellations tout au long des mois de novembre et décembre 2021 à Caen: enfin L’INTÉGRALE.
C’est dans un Dansoir transformé en boudoir de charme que vous pourrez découvrir ou redécouvrir dans sa version scénique intégrale « La grande ourse et Cie »
LE DANSOIR
Place du Marché – Ouistreham
Réservation et informations : 06 43 45 66 84 / 06 64 20 19 71
Tarif : 17 €
Après le succès remporté tout au long des mois de novembre et décembre 2021 à Caen (Espace d’Art Contemporain KAGE) par la présentation dans la rue des différents épisodes/constellations de « La Grande Ourse & Cie », enfin L’INTÉGRALE…
C’est dans un Dansoir transformé en boudoir de charme que vous pourrez découvrir ou redécouvrir dans sa version scénique intégrale « La Grande Ourse & Cie » .
Avec « La Grande Ourse & Cie », une performance dansée au long cours, la chorégraphe Karine Saporta questionne le commerce du corps et le rapport à la chair, en transposant derrière la vitrine du petit espace d’art KAGE l’ambiance du quartier Rouge d’Amsterdam.Dans le port d’Amsterdam, y’a des marins qui chantent… Et dans la petite galerie KAGE, rue des Croisiers, l’artiste Karine Saporta a entrepris de retranscrire l’ambiance du fameux quartier Rouge, haut lieu de la prostitution, par « un spectacle dansé en vitrine ». Quatre danseuses et un danseur se sont relayés en continu pour cet événement baptisé « La Grande Ourse & Cie ».
Avant-propos : « La thématique même de la vitrine renvoie nécessairement à l’évocation de certains quartiers, dont le quartier rouge d’Amsterdam, où le corps vivant « animé » se donne à voir derrière la glace. » Avec « poésie et délicatesse », la chorégraphe dit « suggérer mais ne pas montrer, questionner avec la féministe Christine Delphy la division entre femmes « honorables » et femmes « non honorables » ». Raphaël Fresnais, Ouest-France, le 29 octobre 2021.
De plus, en référence au Musée d’Orsay et sur fond de peintures évocatrices de deux visions de la sexualité : l’une masculine (celle de Courbet avec sa célèbre « Origine du monde »), l’autre féminine (celle d’ORLAN avec sa plus récente « Origine de la guerre »), Karine Saporta interroge le statut du travestissement et de l’homosexualité à travers les siècles. Elle revisite avec délicatesse la théâtralité du cabaret, se référant à plusieurs moments au magnifique travail de la critique d’art Chantal Aubry sur « La femme et le travesti ».
« L’acteur travesti vient du fond des âges. Il apparaît très tôt, dans toutes les cultures. Parce que l’homme a interdit l’espace public à la femme, il a été amené historiquement, en Occident comme en Orient, à prendre sa place. Telle est en effet la domination masculine, telle est l’appropriation par l’homme du corps de la femme, qu’il ne tolère pas qu’elle puisse se déplacer librement. Aux femmes, le harem, le gynécée, le couvent, aux hommes, la guerre, la parole publique, le pouvoir, le contrôle sur la descendance et, par suite, sur le patrimoine. Cette performance puise à des exemples particulièrement représentatifs au fil des siècles et des continents pour interroger les mécanismes de cette éviction et de cette sublimation, jusqu’à son renversement par une revendication transgenre généralisée dont le monde du spectacle vivant est, avec celui de la mode, l’une des pointes avancées. »
« Cette incroyable et fulgurante aventure à KAGE, Espace d’art contemporain, 16 rue des Croisiers Caen, transformé en lieu de performance progressive pendant six semaines.
Parlons – en
Karine Saporta ou la Grande Paradoxale.
Le génie du paradoxe, et le choix assumé du paradoxe par l’une de nos plus grandes chorégraphes, pour une création immédiate et qu’elle a jugé d’une urgente actualité, dans le contexte contraint, un questionnement quotidien, brûlant, sur le commerce des corps, la condition de certaines femmes, le In et le Off, la rue et la vitrine, la fulgurance et le travail acharné, la performance progressive le jour, et la volonté farouche de restitution et de rapport au public immédiat en fin de soirée, ‘pour se nourrir des échanges’ , un tel travail sur huit semaines sans relâche. Quel courage, quels danseurs, et quel public assidu à la suivre. Merci à lui
Parlons – en
RÉSERVEZ d’urgence !
Parlons – en
Vous retrouverez L’INTÉGRALE de ce travail dans son lieu emblématique Le Dansoir de Ouistreham, en configuration cabaret de charme d’un autre siècle.
Parlons – en
Vous retrouverez l’impressionnante puissance onirique et poétique de l’artiste qui est sa griffe magistrale, mais qui ne cède en rien à la complaisance et dénonce par le corps dansé et les textes, le droit à son corps, à son identité, à la liberté, soutenu par une réflexion sociétale et philosophique engagées et de haute volée.
C’est sans contestation une des grandes créations de la chorégraphe. » – Geneviève Heuzé
Tarif : 17 €
INFORMATIONS ET RÉSERVATIONS
Réservation en ligne - Office du Tourisme - cliquez iciTel : 06 43 45 66 84 – 06 64 20 19 71
karinesaportadansoir@gmail.com