Belle… Au Bois Dormant de Larmes écarlates de Karine Saporta au Dansoir et exposition SNCF
Après le succès rencontré au château d’Aguesseau le dimanche 22 juillet, qui a réuni un public de plus de 200 personnes, retrouvez le spectacle chorégraphique Belle… Au Bois Dormant de Larmes écarlates de Karine Saporta pour ses premières représentations au Dansoir de Ouistreham.
SNCF GARE & CONNEXIONS : dans le cadre de l’événement « Retrospective de l’oeuvre photographique » de Karine Saporta, et de l’exposition géante en Gare Lille Europe, retrouvez du 26 juillet au 31 octobre 2018 l’exposition « Ludwig II de Bavière » en Gare de Trouville Deauville. Cet événement, sous la forme d’une autre proposition, se poursuivra en Gare de Caen tout au long du mois de septembre.
Belle… Au Bois Dormant de
Larmes écarlates
Premières représentations au DansoirVendredi 03 août 2018 – 20h30
Samedi 04 août 2018 – 20h30
Dimanche 05 août 2018 – 16h
Les plus petits comme les plus grands découvriront ou reverront avec bonheur ce spectacle dont les costumes éblouissants du costumier Patrick Terroitin participent de la magie ambiante : tutus – feuilles, tutus – choux, hennins. robe rouge écarlate, soies brochées. nervurées … Et pour ce qui est de la danse : toujours empreinte d’une énergie juvénile, la chorégraphie de Karine Saporta est radieuse.
« j’ai voulu cette création en forme de volcan multicolore permettant la résurgence de certains rêves ensevelis par le trop de sommeil de l’adolescence. Ce sommeil est la fabrique de l’oubli. Dès l’instant du réveil, le monde a basculé. C’est le temps des baisers … »
Karine Saporta
Cette version contemporaine du ballet de Marius Petipa résulte d’une commande du Ballet Théâtre d’Ekaterinbourg. Le directeur de la célèbre troupe russe, historien et critique d’art, grand admirateur de Karine Saporta salue ainsi l’œuvre accomplie : « L’essentiel dans le travail de Karine Saporta est le mouvement créé par sa pensée. Il est pour moi la perfection même parce qu’il continue la grande tradition classique sans pour autant fuir le monde actuel ».
Entre propos classique et modernité hip hop, le spectacle évolue de façon subtile d’une esthétique à l’autre. « La belle au bois dormant » de Karine Saporta ravit autant qu’elle « décoiffe ». nous permettant. à l’instar de la jeune héroïne. de passer à travers le miroir:
La danse se métamorphose habilement d’un acte à l’autre. évoluant comme par enchantement, une Fois les codes virtuoses du mouvement académique exposés vers la gestuelle des danses urbaines.
Conçu à la fois en Russie {Ballet théâtre d’Ekaterinbourg) et en France {Théâtre de Caen), le spectacle a été présenté dans le monde entier sur les scènes les plus prestigieuses.
Il a été programmé en France sur les plus grands plateaux dont ceux de la Maison de la Danse de Lyon et du Théâtre National de Chaillot. En Russie, après une tournée triomphale, il trouve la consécration suprême au théâtre Stanislavsky de Moscou et au théâtre Marinsky de Saint-Pétersbourg, là-même où le ballet avait été créé en 1890.
EN COULISSES…BELLE… Au Bois Dormant de Larmes Ecarlates
Vendredi 27 et dimanche 29 juillet 2018 – 11H
Dans un désir d’ouverture et de proximité avec son public, Le Dansoir ouvre ses portes pour vous permettre d’assister aux répétitions raccords du spectacle.
KARINE SAPORTA, PHOTOGRAPHE
SNCF GARES & CONNEXIONS
Gare de Deauville Trouville
Cette exposition « Ludwig II de Bavière » a fait l’objet d’une commande à Karine Saporta de la part de l’institut français de Munich.
Du 26 juillet au 31 octobre 2018
» Agonie et décadence des destinées fussent-elles celles des rois…
Cette série photographique de Karine Saporta met en scène des personnages sortis tout droit de son imaginaire. L’on sent bien sûr la présence d’une Bavière réinventée, réminiscente parfois de la cours de Louis II de Bavière (1845-1886), mécène et figure wagnérienne par excellence. On pense au film majeur de VIsconti » Ludwig- le crépuscule des dieux » et au très charismatique Helmut Berger qui fut un des premiers emblèmes de la re-définition du masculin/féminin à l’aube des années 1970, simultanément avec Fassbinder et Bowie. On pense également à Werner Schroder chantre de la décadence opératique.
Karine Saporta s’inscrit ici avec maestria dans la même émotion artistique et réalise une série photographique de la plus belle intensité humaine. C’est à l’évidence la suite et la confirmation de ce qui fait sa troublante singularité, ce même goût de la lumière qui exalte les corps des hommes et des femmes. malgré la descente en enfer parfois évoquée, c’est une joie la plus trouble qui soit, qui gagne le regard du spectateur envoûté. »
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