Description du projet
Trois questions à… Karine Saporta
Pourquoi organiser un festival dédié à Coline Serreau ?
Coline Serreau n’est pas seulement une réalisatrice réputée, mais elle est profondément ancrée dans le monde du spectacle sous toutes ses formes. Elle a pratiqué la danse, a fréquenté l’école du cirque d’Annie Fratellini, a été élève à l’École de théâtre de la rue Blanche.
Elle a fait de nombreuses mises en scène au théâtre et à l’opéra et dirige même une chorale. Je trouvais que Le Dansoir, qui rappelle un peu les cafés cinémas des débuts du cinématographe, était le cadre idéal pour mettre en valeur cette artiste pluridisciplinaire.
Comment se déroulera ce festival ?
Deux dimanches lui seront consacrés, les 15 et 29 septembre. Nous passerons à chaque fois quatre films de Coline Serreau, avec un temps fort à 16 h. Dimanche 15 septembre, nous ouvrirons le festival, à 11 h, avec un documentaire réalisé en 1974, Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? bâti sur des témoignages de femmes issues de milieux sociaux très différents.
Suivront Trois hommes et un couffin et, à 16 h, un documentaire sur le dérèglement écologique, Solutions locales pour un désastre global. Vers 18 h, ce sera la projection du film, La Belle verte. Dimanche 29 septembre, outre La Crise, à 12 h 30, et un film surprise en fin d’après-midi, nous débuterons à 11 h, avec le film Saint-Jacques la Mecque. Et, à 16 h, nous projetterons le film biographique Pierre Brossolette ou les passagers de la lune, réalisé à l’occasion de l’entrée de ce grand résistant au Panthéon.
Coline Serreau sera-t-elle présente pour ce festival ?
Le choix des films a bien sûr été soumis à son approbation, et nous espérons sa venue dimanche 29 septembre. Nous aurons également le plaisir, ce jour-là, d’accueillir la famille de Pierre Brossolette.
Dimanches 15 et 29 septembre, au Dansoir Karine Saporta, place du Marché. Réservations : tél. 06 43 45 66 84.
Ouest-France