Rencontre avec Michel Perrot : de l’intime a l’extime: la fabrique de l’émancipation 2ème épisode
28 juin 2023 à 21 h 00 min - 23 h 00 min
Salle des fêtes Mairie – Houlgate.
Entrée libre
Rencontre avec Michel Perrot
Rencontre d’été de l’intime a l’extime: la fabrique de l’émancipation 2ème épisode
Rencontre littéraire
L’Histoire de l’émancipation des femmes, se caractérise pour une part non négligeable par des victoires remportées dans la sphère de l’intime.
Autour de cette question dialogueront:Michelle Perrot (historienne, professeure émérite d’his- toire contemporaine à l’université de Paris 7 qui vient de publier LE TEMPS DES FEMINISMES ED GRASSET) ,Karine Saporta (chorégraphe et photographe, qui s’interroge depuis longtemps sur la spécificité du vocabulaire de la danse tel que réinventé par les femmes depuis l’émergence des courants de la danse libre à la fin du 19eme siècle), Jackie Buet (directrice du Festival Inter- national de Films de Femmes de Créteil).
1ère partie
«Faire l’histoire des femmes : lutter contre l’oubli » Par Michelle Perrot
Longtemps les femmes ont été les oubliées d’un récit historique centré sur les faits publics ( guerres, règnes, évènements politiques.. ) et écrite majoritairement par des hommes. Reines, saintes, courtisanes étaient les seules femmes « illustres » dont on parlait. Au théâtre de la mé- moire, les femmes étaient ombres légères…
2ème partie
«Le corps : intime marqueur de la différence? » Par Karine Saporta
Le corps des femmes s’est trouvé de tous temps être le théâtre d’interdits et de confinements aussi divers que sophistiqués . L’effet symbolique d’une inexplicable castration originelle se perpétuant à travers l’Histoire…
A l’heure où la pensée dualiste s’estompe où les conditions de la vie physique et de la repro- duction sont en passe d’être radicalement révolutionnées:comment réfléchir à une éventuelle caducité de nos représentations du corps?
3ème partie
« L’effacement des femmes autrices de l’histoire du cinéma et le bouleversement provoqué par la vague #MeToo: de l’intime à l’extime. »
Par Jackie Buet