Date de publication : 2020-11-12 19:30:33 – Durée : 01:29:14 – Nombre de vues : 168 – likes : 0.
Rubrique « naître, renaître, connaître ».
Dans le cadre du Festival « Je danse… Donc je suis », 3ème édition, Louis Arsac était invité par Karine Saporta le samedi 24 octobre 2020 au Dansoir à prendre la parole sur le thème :
« le statut de l’art et des intellectuels dans les régimes totalitaires ».
« Le propre des matrices utopiques (Thomas More, Campanella) est de désincarcérer les marqueurs des sociétés traditionnelles – temps, espace, conception du corps, de la reproduction, etc. – des contraintes qui les caractérisent pour les exhausser dans un système réglé, mais supposément libéré. Mis à l’épreuve du réel, ces systèmes se transforment en dystopies monstrueuses (la révolution culturelle, les khmers rouges,..) où le corps est premièrement avili, déshumanisé, chosifié. La corporéité devient alors le langage de la distorsion et la ‘résilience’ un vain mot ».
Louis Arsac a enseigné quelques années après une thèse en littérature, et publié ouvrages et articles de type universitaire. Il investit ensuite le champ de la coopération essentiellement en Asie du Sud-est et dans le Pacifique, avec quelques incursions en Afrique. Et c’est sous pseudonyme qu’il publie désormais.
Interludes d’Emmanuel Robineau.
LDWTV - Naître, renaître, connaîtreLe Dansoir Web TV – Art et nouvelles technologies – Entretien Saporta / Attali – émission L. Brou
Laisser un commentaire